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29 août 2015

La vie épicée de Charlotte Lavigne, Nathalie Roy

Chronique d'un abandon.

La couverture, le titre, le synopsis sont attrayants. Mais je n'ai pas du tout accroché. Donc plutôt que de laisser traîner cette lecture pendant encore six mois, je préfère arrêter maintenant.

La vie épicée

Charlotte a trente-trois ans et est recherchiste pour la télévision. Elle croit avoir trouvé le grand amour en la personne de Maxence, un Français qui travaille dans l’univers de la diplomatie. Et elle cuisine pour lui, avec plus ou moins d’habileté.

 Charlotte semble être la cousine cachée de Bridget Jones. Même "talent"pour les gaffes, même tendance à dénicher les mauvais garçons. Et pourtant j'aime bien Bridget, mais je n'ai pas apprécié ce petit goût de déjà-vu. Les autres personnages sont aussi superficiels notamment les collègues de Charlotte qui ne parlent que chirurgie esthétique et relations amoureuses à court terme. Impossible pour moi de m'identifier à un personnage ou de m'attacher à l'un d'eux. C'est trop léger, trop invraisemblable... Oui je sais, je suis difficile en ce moment.

Charlotte aime cuisiner, mais ce que j'aime tout autant que la cuisine, c'est déguster les mots (comme dans Chocolat de Joanne Harris ou Mangez-moi d'Agnès Desarthe). Or, ici, les recettes sont évoquées trop rapidement pour que l'on puisse savourer quoi que ce soit.

A ma décharge, ce livre n'était pas classé en chick-lit sur Livraddict, sans quoi j'aurais hésité, n'étant pas une adepte du genre (je suis pourtant "fleur bleue" mais j'apprécie davantage la veine de Jane Austen par exemple ou les sentiments exacerbés des soeurs Bronte). Je n'ai pas non plus été sensible à la dimension comique de ce roman. Quand Charlotte par exemple, au milieu d'un repas qu'elle organise pour son petit ami ambassadeur, trouve le moyen d'arracher un vieux rideau et de l'utiliser comme châle parce qu'elle se rend compte que sa tenue est trop décolletée (même moi je ne le ferais pas et pourtant je n’ai pas peur de l’anticonformisme…).

Bref, mille excuses pour cette chronique déprimante, mais quand on n’accroche pas, on n’accroche pas…

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