Communion mortelle, Frank Tallis
Il s'agit du cinquième tome des « Carnets viennois de Max Liebermann », mon psychanalyste préféré, paru en 2010.
Une nouvelle série de crimes assombrit la capitale autrichienne. L'inspecteur Rheinhardt doit une fois de plus faire appel à son ami Max Liebarmann, psychiatre pour élucider les meurtres.
Petite déception pour ce volume qui m'a paru un peu tristounet. Après la profusion de personnages dans le tome précédent, Frank Tallis a choisi de resserrer l'intrigue autour des personnages principaux, ce qui la rend plus lisible mais les petites intrigues secondaires, tout l'arrière-plan viennois qui fait le sel (ou devrais-je dire, le sucre car je pense aux pâtisseries dont raffole l'inspecteur Rheinhardt) sont beaucoup plus minces ici. La famille de Max, pourtant haute en couleur, n'apparaît pas ; les intermèdes musicaux de Max et Oskar se font plus rares et Max, semble moins pétillant. D'ailleurs, il ne se décide toujours pas à déclarer sa flamme à Amelia Lydgate, une ancienne patiente devenue son amie ; lui qui habituellement ne boude pas son plaisir est étrangement timoré. Le titre, quant à lui, trouve rapidement une explication dans la série de crimes glauques commis dans la capitale autrichienne : le suspense n'est pas à son comble même si la traque du tueur est bien menée.
Il me reste cependant deux tomes bien au chaud, que je compte lire cet hiver, en espérant renouer avec le plaisir procuré par les deux premiers romans : La Justice de l'inconscient et Du Sang sur Vienne.