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11 mai 2022

🌷🌈Journal printanier 🌱🌸

J’avais intitulé cet article journal de mars mais… inutile de dire que je suis légèrement en retard… Je publie donc ce billet de lectures « printanières » tout en me préparant au « Mois British » qui va bientôt arriver sur nos blogs. 

Fleurs-GettyImages-1294119130

 

Source : Getty Image via Météo France

 Meurtre en coulisse, Faith MartinMeurtre en coulisse Pour les fans de cosy crime - broché - Faith Martin -  Achat Livre ou ebook | fnac

Trudy est sollicitée par une amie d’enfance pour enquêter sur ce qui est, selon elle, un meurtre et non une mort accidentelle, encore moins un suicide. Une amie à elle, une jeune femme ambitieuse qui participait à un concours de beauté (« Miss Miel »), a en effet été retrouvée morte après avoir ingurgité des baies d’if qu’elle aurait utilisées dans la concoction d’un produit de beauté maison. Par la force des choses, après en avoir discuté avec son ami le Dr Ryder, Trudy est chargée d’une mission d’infiltration : elle va elle-même participer au concours afin de recueillir des témoignages et découvrir si oui ou non, les autres participantes sont en danger… J’ai trouvé ce tome bien divertissant, notamment quand on voit Trudy qui, bon gré mal gré, se voit obligée de jouer le jeu et de préparer un numéro à présenter aux juges, elle qui est bien éloignée de ce genre de préoccupations. Quant au coroner, il pourrait bien voir ses problèmes médicaux découverts… L’intrigue est bien ficelée puisqu’on ne comprend que dans les dernières pages qui se cache derrière tout ça. 

 

Le Secret de Briar’s HallLe Secret de Briar's Hall (HarperCollins Noir) eBook : Martin, Faith:  Amazon.fr: Livres

 Pâques 1961. Une chasse aux œufs tourne au drame au manoir de Briar’s Hall. Le jeune Eddie Proctor, un enfant de onze ans, est porté disparu avant d’être retrouvé au fonds d’un puits du domaine par Trudy Loveday, policière stagiaire. Convaincu qu’il ne s’agit pas d’un accident, le coroner Clement Ryder, décide de mener l’enquête et pour la quatrième fois, requiert l’assistance de Trudy. Trudy, quant à elle, après la découverte qu’elle a faite dans le tome 3, se demande si elle doit demander à son ami s’il a des problèmes de santé qui pourraient compromettre sa carrière…

Les pages se tournent toutes seules, je suis avec plaisir ce binôme complémentaire dont la relation s’approfondit au fil des enquêtes. On voit cependant que Trudy commence à mûrir professionnellement parlant et qu’elle cherche à s’imposer en tant que référente de l’enquête, même si les personnes à qui elle a affaire préfèrent considérer le docteur Ryder comme le responsable, puisque c’est un homme – à une époque où la notion de parité n’existe même pas. 

Une lecture agréable donc, et il faut le reconnaître, les jolies couvertures colorées donnent une furieuse envie de collectionner tous les tomes, mais je vais tout de même faire une pause dans cette série car j’aime bien varier mes lectures:).

Lu dernièrement :

La Villa aux étoffes, Anna Jacob

La Villa Aux EtoffesLa villa aux étoffes

Marie est embauchée comme aide-cuisinière dans une belle demeure, celle des Melzer. Monsieur est un industriel qui a prospéré dans la confection textile tandis que Madame est issue de la noblesse. Pourtant, l’arrivée de Marie ne semble pas due au hasard. On découvre peu à peu son passé tandis qu’elle s’acclimate à son nouveau lieu de vie et s’attache bientôt l’affection de la fille cadette de la maisonnée. Avec sa rage de vaincre et ses talents divers, on suit son ascension irrésistible. 

Le bandeau de l’édition de poche évoquait Downton Abbey, j’ai ensuite vu Bianca en parler avec enthousiasme pour son blog, il ne m’en a donc pas fallu plus pour franchir le pas et acheter ce premier tome. Ce qui fait clairement penser à cette série anglaise que j’adore, c’est l’alternance upstairs/downstairs ; on s’intéresse autant à la vie de la famillequ’à celle des différents domestiques. Sans parler du fait que la relation des deux sœurs n’a rien à envier à Mary et Edith, côté rancoeur et coups bas ! Et par certains côtés, le côté artiste et indépendant de la sœur cadette m’a rappelé Sybil. L’époque choisie rappelle étrangement la série aussi puisque l’histoire débute à la veille de la Première Guerre mondiale. 

Je n’aurais pas forcément lu la suite car ce premier tome fait déjà plus de six cents pages et m’a donc occupée pendant un petit moment, mais les avis sont plus élogieux sur le deuxième où petite et grande histoire se mêlent. A suivre donc…

La mélancolie du kangourou, Laure ManelLa Mélancolie du kangourou - Poche - Laure Manel - Achat Livre | fnac

Paris, de nos jours. Antoine devient papa et veuf le même jour suite à une complication aussi foudroyante qu’imprévisible lors de l’accouchement. Désespéré, il refuse de créer des liens avec son bébé, qu’il tient d’une certaine façon pour responsable du décès de son épouse. Il engage alors Rose, une jeune femme qui rêve d’intégrer une école de danse à Londres. Rose va progressivement réussir à redonner goût à la vie à son patron tout en s’occupant avec un extrême dévouement de la petite Lou.

Le synopsis me rappelle une comédie des années 90, Jack et Sarah, qui raconte exactement la même histoire, si ce n’est que le roman a l’avantage de se dérouler sur plusieurs années, même il s’agit à peu de chose près de la même ligne directrice. Ce n’est pas pour autant une critique de ma part car Laure Manel a su apporter à cette histoire tragique sa touche personnelle, à travers ses mots et ses personnages secondaires. 

J’ai juste une petite réserve quant au personnage de Rose qui est lumineux et attachant, mais un peu idéalisé selon moi : elle est très jeune mais sait malgré tout s’occuper d’un bébé à la perfection, ne semble jamais douter ni se fatiguer malgré le temps qu’elle consacre au nouveau-né. Elle n’hésite pas non plus à mettre en stand-bye sa carrière professionnelle, ce qui m’a semblé étonnant. 

Le style est fluide et agréable et j’ai bien aimé le personnage d’Hermance, la grand-mère bienveillante nichée dans un chalet alpin. Il existe une suite qui s’intitule Le sourire des fées.

 

 

J’alterne petits meurtres à l’anglaise et voyage au temps de Touthmosis Ier, aux côtés d’Hatchepsout, souveraine de la 18ème dynastie dans La dame du Nil, premier roman de Pauline Gedge paru en 1977 (Child of the morning). Dès l’enfance, Hatchepsout manifeste un fort tempérament et allie curiosité intellectuelle et courage. De fait, devenue adulte et pharaon, elle n’hésitera pas à partir à la guerre. Contrainte d’épouser son frère Touthmosis, elle bénéficie du désintérêt de celui-ci pour tenir les rênes du pouvoir pendant de nombreuses années. La Dame du Nil

Son histoire d’amour très touchante avec Senmout, un paysan devenu prêtre puis haut-fonctionnaire, m’a habitée pendant plusieurs jours. 

Si on compare la trajectoire d’Hatchepsout dans le récit et dans la réalité, on constate que La Dame du Nil est en grande partie romancée, mais cela ne l’empêche pas d’être crédible et de révéler quelques réalités dérangeantes (l’exécution des ouvriers après l’édification d’une tombe royale par exemple, pour les empêcher d’en révéler l’emplacement). Les faits saillants du règne d’Hatchepsout s’appuient en tout cas sur des faits historiques et des preuves archéologiques. En tout cas, j’ai très envie de lire une biographie de ce personnage fascinant maintenant !

A SUIVRE : ma PAL pour le mois british et mon billet sur Les morts ont du souci à se faire, tome 4 des Mystères de Honeychurch d'Hannah Dennison :)

Les morts ont du souci à se faire - Poche - Hannah Dennison - Achat Livre |  fnac

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