Cinquième tome de la série "Les Détectives du Yorkshire"
Le petit village de Bruncliffe est à nouveau bouleversé par la mort de l'un des siens, un employé du marché aux bestiaux. Sollicités par le commissaire-priseur Harry Furness, Samson et Delilah mènent l'enquête mais n'ont que de maigres pistes à suivre. Delilah, en tant que directrice de l'Agence de rencontre des Vallons, a toujours la délicate mission de dénicher à Clive Knowles l'épouse parfaite… Pendant ce temps, Rick Procter continue ses manigances mais se voit lui-même victime d'un chantage.
Le tome 4 était particulièrement dynamique et j'avais hâte de retrouver ce rythme effréné dans le tome 5. J'ai été un petit déçue. Certes, le roman s'ouvre sur un meurtre, mais l'intrigue est longue à se mettre en place et le rapt de moutons ne m'a pas passionnée, même si j'aime beaucoup le cadre rural de cette série. Il faut attendre les deux-tiers du récit je dirais pour que la tension monte vraiment.
La vie personnelle des personnages principaux – c'est ce qui donne du piment à l'histoire -, occupe moins d'importance qu'auparavant ; les personnages secondaires, quant à eux, sont soit absents (le père de Samson par exemple), soit plus effacés. J'ai donc trouvé l'atmosphère un peu plus fraîche. Heureusement que les tribulations amoureuses de Clive Knowles apportent une touche de légèreté à une intrigue un peu poussive.
Je suis peut-être un peu sévère mais je n'en suis pas moins décidée à poursuivre cette série dès la parution du prochain tome !
Nath, toi qui l'as lu récemment aussi, qu'en as-tu pensé ?
***
Les personnages vont régulièrement à la Pâtisserie des Monts et c'est la ficelle de la pâtisserie qui permet de ligoter les coupables. J'ajoute un petit passage gourmand qui me permettra, j'espère, de participer au challenge Des livres en cuisine chez Bidib et Fondant au chocolat !
"Et elle était là, debout devant le fourneau, la spatule à la main, en train de retourner les saucisses crépitantes dans la poêle, deux assiettes déjà placées sur le plan de travail, dans lesquelles attendaient deux grosses tranches de pain blanc, bien beurrées. Sur la table se trouvait une théière, recouverte de son cosy. Et sur la desserte, à présent débarrassée de son amas de factures, de reçus et de tapettes à souris, était posée une tarte au citron et au lait caillé, spécialité du Yorkshire" (p. 168)